DOSSIER DE PRESSE SALON DU SAKE 2016 – LE SAKE, NOUVELLE LUBIE DES FRANCAIS ? 5 juillet 2016 – Posted in: presse2016_fr
Pour sa 3e édition, le Salon du Saké s’enrichit d’une journée supplémentaire dédiée exclusivement aux professionnels et propose deux fois plus d’ateliers de dégustation.
Du 22 au 24 octobre inclus, son organisateur Sylvain Huet réunira pour l’occasion de talentueux Chefs, lançant même le défi à certains de mettre au point une recette originale en s’inspirant d’un saké d’exception.
Avec une progression de 66 % rien qu’entre 2012 et 2014, les exportations de saké du Japon vers la France révèlent une vraie curiosité des gastronomes pour cet élixir encore peu connu. Cependant, il reste indispensable aujourd’hui, de rappeler que le véritable Saké japonais n’est en aucun cas cet alcool fort servi en fin de repas dans un petit verre coquin !
Une diversité insoupçonnée
Avec plus de 10 000 différentes cuvées de saké, la boisson traditionnelle japonaise qui n’est ni vinifiée, ni brassée mais sakéifiée (process complexes de double fermentation en parallèle), demeure le seul véritable alter ego du vin en terme de subtilité et de consommation.
Le saké s’inscrit bien dans le raffinement de la culture japonaise : il sait se faire plus discret, moins démonstratif que le vin. Plus riche en acides aminés que ce dernier, beaucoup moins acide et sans tanins, le saké est aussi un authentique exhausteur de goût,offrant ainsi une large palette de mariages. Qu’il s’agisse de références complexes, avec du corps ou plus légères, il trouve petit à petit sa place au sein de la gastronomie française. Débarrassée du superflu, plus encline aux cuissons à basse température, aux jus courts et aux assiettes minérales, celle-ci est fin prête à varier les plaisirs. Plus légères et parfois même plus «fusion», les assiettes ont gagné en souplesse et permettent une découverte totale des contrastes que peuvent offrir les sakés, qui se dégustent à des gammes de températures différentes, frais pour la plupart (10-12°C), chambré ou tiédi (30-35°C) pour d’autres.
Une boisson alcoolique accessible et naturelle
A l’heure où la carte des «vins naturels» ne cesse de s’allonger, le saké s’affiche comme un modèle à suivre. Le plus souvent issu de petites maisons de production (sakagura), il ne souffre d’aucun conservateur, les japonais ayant découvert le processus de pasteurisation plus de 300 ans avant que Louis Pasteur ne publie ses travaux sur le sujet.
Le saké est par ailleurs pensé et produit pour être à son optima de consommation pendant la première année. Encore une fois, si ses arômes naturels (principalement issus de la fermentation) varient – fruits, fleurs, épices, sous-bois, champignons, miel, arômes lactiques… – l’absence de tanins évite les faux pas dans l’accompagnement des mets. On privilégiera ceux qui développent une belle amertume avec des légumes, ceux avec de l’umami pour des viandes riches, alors que les arômes de minéralité servent tous le terroir de la mer…
Une boisson qui cultive son propre art de vivre
Si Sylvain Huet, aujourd’hui seul expert français véritablement indépendant, travaille aussi à mieux faire connaître cette boisson traditionnelle, c’est parce qu’elle offre un autre art de vivre et de dégustation que le vin. «Il peut se boire dans des verres à vins et s’apprécier comme notre boisson nationale, c’est d’ailleurs une pratique récente qui se répand… mais il ne faudrait pas pour autant n’y rechercher que ce que l’on aime et connait du vin, au risque de passer à côté de ce qui l’en différencie.» souligne ce passionné.
Le saké est une boisson qui s’apprécie d’abord à petites gorgées. Ensuite, il se déguste traditionnellement dans de la céramique. Et en terme d’objets, le sujet est vaste ! Au Japon, on cultive plutôt le sens de l’asymétrie. Ainsi, chaque convive profite généralement d’un contenant différent : une laque authentique, du bambou fraîchement coupé, de l’étain… De même la coutume qui veut que celui qui, parmi les convives, sert le saké aux autres ne se sert jamais lui-même, charge à ces derniers de s’occuper de lui !
«Mais c’est aux français maintenant de s’approprier le saké, et de développer leurs propres codes. Cela passe par les chefs, les sommeliers, les artisans, les designers… et par tous ceux intéressés à bousculer leurs répertoires gastronomique et culturel.» conclut Sylvain Huet.
Sylvain Huet, organisateur du Salon du Saké
D’abord fondateur de l’Académie du Saké, Sylvain Huet est aujourd’hui le seul expert véritablement indépendant de l’hexagone. Il a été le premier français à recevoir le titre prestigieux de « Saké Samouraï », une reconnaissance délivrée par l’ensemble des producteurs de saké au Japon qui a confirmé sa légitimité en tant que spécialiste, aussi bien auprès des professionnels que du grand public.
Ambassadeur engagé et passionné, il est devenu un consultant majeur auprès des producteurs et des préfectures du Japon qu’il parcourt plusieurs mois par an. Pour aller encore plus loin, c’est tout naturellement qu’il a eu l’envie de développer ce salon en complément des nombreux événements privés ou publics dans lesquels il intervient tout au long de l’année (écoles hôtelières, cours d’œnologie, séminaires, conférences, festivals, musées…).
LE SALON EUROPEEN DU SAKE ET DES BOISSONS JAPONAISES 2016
NEW CAP EVENT CENTER
1-13, quai de Grenelle 75015 Paris
Métro : ligne 6 Bir Hakeim
RER : ligne C Champ de Mars – Tour Eiffel
Journées grand public et professionnels : samedi 22 – dimanche 23 octobre 2016 de 11h à 19h
Journée réservée aux professionnels : lundi 24 octobre 2016 de 10h à 18h
prix d’entrée grand public : 18 €
site du salon : www.salon-du-sake.fr
facebook : www.facebook.com/SalonduSake
twitter : @sylvain_huet @SalonDuSake
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